Le marketing d’influence devrait peser 15 milliards de dollars en 2022, selon le BDM, alors qu’il n’était estimé qu’à 6,5 milliards de dollars en 2019. Il est pour ainsi dire en pleine expansion. Afin que vous puissiez vous aussi profiter de cette effervescence, l’équipe de community managers d’ACM vous révèle ici 5 idées pour mettre en place une bonne campagne d’influence marketing.
1. Miser sur l’aura des macro-influenceurs
L’influence marketing est indispensable pour le secteur du cosmétique, qui communique beaucoup via des « égéries ». Pour devenir des clients, les prospects doivent pouvoir voir le résultat (ou le fameux effet « avant/après ») de tel ou tel produit sur une personne. Ils doivent aussi pouvoir s’identifier à des personnes à l’identité bien marquée, et à l’image de marque forte. Les macro-influenceurs sont des célébrités qui comptent plus de 100 000 abonnées. Citons l’influenceuse beauté française EnjoyPhoenix, par exemple, qui culmine avec plus de 5 millions d’abonnés sur Instagram, et plus de 3,65 millions d’abonnés sur YouTube.
Exemple de collaboration : Sananas x Sephora
En matière de macro-influence, on pense aussi à la collaboration entre Sananas (plus de 2,3 millions d’abonnés sur Instagram) et Sephora. Cette icône du tutoriel beauté a participé à la communication du lancement d’une collection commune entre elle et la marque française de produits cosmétiques. https://www.instagram.com/p/B8D2kpKIOR1/?utm_source=ig_embed Sananas a publié plusieurs posts sur son compte Instagram, notamment ce teaser. Sananas a également publié une vidéo faisant elle aussi office de teaser pour le lancement de la collection en édition limitée. Cette vidéo a déjà été vue plus de 680 000 fois. Résultat de la campagne : une visibilité forte, un retour sur investissement (ROI) important et des ventes par l’intermédiaire de Sephora.
2. Collaborer avec plusieurs micro et nano-influenceurs
De manière générale, les macro-influenceurs adressent plutôt leurs contenus au grand public, a contrario des micro-influenceurs (moins de 100 000 abonnés) et nano-influenceurs (moins de 10 000 abonnés) qui se situent plutôt sur des marchés de niches. Les tarifs des micro et nano-influenceurs sont généralement bien en deçà. Selon un article du BDM (juillet 2019), « sur Instagram, les tarifs varient en fonction du type de publication […] Un simple post coûte environ 100 dollars pour un nano influenceur, 172 dollars pour un micro, et 507 dollars pour un power influenceur. » Maison Jacynthe affiche environ 11 000 abonnés. On peut donc considérer que c’est une micro-influenceuse. Le nombre de micro-influenceurs est plus grand que le nombre de macro-influenceurs. Une marque peut donc naturellement multiplier les partenariats et obtenir un reach (une portée médiatique) tout aussi grand, sinon plus large qu’avec un macro-influenceur.
Les atouts des petits influenceurs
Les influenceurs de masse ont généralement une certaine distance avec leur communauté, là où les micro et nano-influenceurs gagnent en proximité. Cette proximité, voire cette authenticité, est toujours bonne pour l’image d’une marque. Les micro et nano-influenceurs peuvent en effet facilement répondre aux commentaires sous les vidéos ou les posts. Leur communauté les soutient parfois aussi avec des systèmes de tips comme Tipee : le rapport est donc moins descendant qu’avec des macro-influenceurs rémunérés par de grandes marques. Autre atout : les petits prescripteurs acceptent plus facilement les cadeaux que les macro qui demandent généralement à percevoir une rémunération fixe, voire des commissions sur le nombre de ventes générés par la campagne.
3. Utiliser des formats innovants
Instagram a récemment lancé « Reels », un format court (15s) de vidéos verticales (dédié à la manière de filmer avec le mobile) qui rappelle TikTok (mais aussi Vine). Ce format fait la part belle à l’humour et à un peu plus de spontanéité, ce qui pouvait commencer à déplaire à certains utilisateurs d’Instagram. https://www.instagram.com/p/CDwkGVug7Mk/?utm_source=ig_web_button_share_sheet Exemple de Reels Instagram proposé par elptt (642 000 abonnés sur le réseau social).
4. Le takeover
Le takeover, c’est laisser un influenceur se saisir des comptes des réseaux sociaux de la marque pendant une durée déterminée. C’est une très bonne manière d’apporter du contenu original et d’attirer la communauté du prescripteur vers les comptes de sa marque (donc d’avoir plus d’abonnés).
5. Trouver de jeunes influenceurs sur TikTok
TikTok affiche plus de 1,5 milliard de téléchargements. C’est le plus grand concurrent d’Instagram. Cette nouvelle plateforme est le royaume des millenials. C’est donc une plateforme très intéressante si votre persona marketing se situe dans la tranche d’âge des 13-20 ans. Un exemple de campagne d’influence marketing ? Celle de la marque de cosmétiques Too Faced, qui a créé un partenariat avec l’influenceuse Kristen Hancher :
@kristenhancherDAMN my lashes look THICK! Wearing the @toofaced DAMN GIRL mascara ##TooFacedPartner ##TFDamnGirl ##sponsored♬ When I Get Going – Kallico
Ce post a généré plus de 169 600 likes et 1710 commentaires… Pour vous adresser à la jeune génération, vous pouvez aussi consulter d’autres réseaux sociaux jeunes certes mais moins populaires, mais qui peuvent vous permettre de contacter des micro-influenceurs. Pour aller plus loin, découvrez également comment identifier des micro-influenceurs pour une opération de stratégie d’influence. Bon à savoir : notre agence de community management vous accompagne pour mettre toutes ces idées en route avec efficacité.
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